Texte à méditer :  L’histoire se répète, mais pas aussi souvent que les vieux films.   Ramon Gomez de la Cerna

N'oubliez pas :

Vient de paraître

00 Chrono.jpg

La Société
+ AG 2007 Belin-Beliet
+ AG 2008 Cazaux
+ AG 2009 Arcachon
+ AG 2010 Lanton
+ AG 2011 Andernos-les-Bains
+ AG 2012 Arcachon
+ Activités
+ Association
+ Fédération Historique du Sud-Ouest
+ Sociétés amies
Publications
+ Auteurs
+ Derniers Bulletins
+ Diffusion en librairie
+ Editions de la SHAA
+ Prochain Bulletin
+ SHAA Articles
+ Sommaires Bulletins
AAPM - Musée
Archéologie
Archives
Art et Culture
Biographies
Dictionnaires
Forêt
Gastronomie
Géographie
Histoire
Linguistique
Littérature
Marine
Médecine
Ostréiculture
Patrimoine
Pêche
Recueils-Souvenirs
Sciences
Tourisme
Webmestre - Infos
Ecrire à Administrateur  Webmestre
Ajouter aux favoris  Favoris
Recommander ce site à un ami  Recommander
Version mobile   Version mobile
150e anniversaire d'Arcachon - 061 - Un miracle ferroviaire

Draparc.jpg

150e anniversaire d'Arcachon

Chronique n° 061


Un miracle ferroviaire.

* * *

"Notes sur les œuvres d'utilité publique de M. Deganne " : c’est un document peu connu dont l’auteur est un anonyme “étranger de distinction qui aime beaucoup Arcachon ”, ainsi qu’il se présente lui-même. L’opuscule paraît en 1883, trois ans après que Deganne eut perdu la mairie de sa ville, pour la seconde fois. Et dans ces pages fort laudatives, on voit cependant comment Deganne a joué un rôle important dans l’arrivée du chemin de fer à Arcachon. La compagnie des frères Pereire a retenu un tracé de voie, soumis à enquête publique en 1854. Il n’est pas des plus heureux mais les habitants d’Eyrac veulent tellement leur ligne qu'ils sont prêts à accepter n'importe quoi. Même ce qu’on leur propose, c’est à dire une voie de six kilomètres qui arrive en plein Eyrac mais qui a le gros inconvénient d’isoler ce quartier du reste de la ville. La Compagnie du Midi refuse le projet. C’est le désappointement dans Arcachon.

 

Mais en octobre 1855, Deganne sauve la situation. Il propose à M. Simon, ingénieur en chef de la compagnie, un nouveau tracé, celui qu’aujourd’hui encore empruntent les TGV. Deganne s’engage à y mener les travaux à bien, d’autant mieux que c’est son métier. Il est d’autant plus enthousiaste que la voie aboutit exactement à la limite des ses propriétés arcachonnaises... Toutefois, moins long de moitié et moins coûteux sur l’achat de terrains proches du Bassin, le trajet de Deganne reste le meilleur et les huit plus gros propriétaires arcachonnais l’appuient auprès du gouvernement.

 

Et que répond M. Rouher, ministre de l'Agriculture et des Travaux publics, le 9 février 1856 : "Il n’a pas paru susceptible à l’administration d’approuver le tracé". Catastrophe ! Deganne a déjà commencé à déblayer la place de la gare et continue de s’assurer des terrains à traverser, avec l’appui discret de la Compagnie qui se remue beaucoup à Paris dans les bureaux du ministre. Il finit par accorder une nouvelle enquête. Elle a lieu du 7 avril au 7 mai 1856 et se révèle favorable. Mais voilà qu'en septembre 1856, le ministre Rouher débarque à Arcachon. Il s’inquiète du nouveau tracé et, panique chez les officiels : il demande à visiter les lieux prévus pour le passage éventuel de la voie. On invente une histoire de marée afin d’aller au plus vite visiter le site portuaire soutenu par le cardinal Donnet et le ministre n’aura plus le temps de découvrir la pleine activité d’un chantier qu’il n’a pas autorisé.

 

Mais sa réponse tarde. Si bien que, le 25 novembre 1856, Deganne attaque le percement de la dune de “ l’Arrège-Blanque ” (sic) et poursuit les terrassements, doutant de ce qui pourrait dégringoler de Paris. On y alerte d’urgence les Pereire et, le 22 avril 1857, le décret autorisant la nouvelle voie La Teste-Arcachon est publié au “Moniteur Universel ”. Il faut donc hâter les travaux qui occupent quatre cents terrassiers, recrutés à grands frais car la concurrence avec les travaux saisonniers dans les champs est rude. Le 20 juin, la machine des terrassements arrive à Arcachon et, le 26 juillet 1857, le train y parvient dans une gare provisoire, venue d’Agen. Le ministre a dû se demander comment un tel miracle ferroviaire a été possible en trois petits mois ! Et notre étranger de distinction de célébrer les lourds sacrifices personnels de M. Deganne "dans une des réalisations des améliorations les plus utiles au pays". Mais Deganne va encore faire beaucoup pour Arcachon. C’est une autre histoire.

A suivre...

Jean Dubroca

Chronique sur Radio Côte d'Argent - 90,4 Mhz

(vendredi 21 avril 2007)

Blasonarc.jpg


Date de création : 05/06/2007 • 22:33
Dernière modification : 12/07/2007 • 14:50
Catégorie : 150e anniversaire d'Arcachon
Page lue 1502 fois


Prévisualiser la page Prévisualiser la page     Imprimer la page Imprimer la page

react.gifRéactions à cet article


Personne n'a encore laissé de commentaire.
Soyez donc le premier !


Les Tests de Buch

[ All of fame ]

01 - le premier
02 - le deuxième
03 - le troisième

Votre agenda

Inscrivez-vous !


Cliquez ici pour rejoindre Histoire-Traditions-Bassin-Arcachon

Météo

Voir la webcam



Marées
Mots gascons

Cercatz dens los noms de

Gasconha.com





Nouvelles d'ailleurs
Qualité de l'air






Indice de la qualité de l'air à Arcachon

Une visite s'impose

Les sites incontournables des amoureux du Bassin et de son histoire :

http://leonc.free.fr

www.arcachon-nostalgie.com

conçus par des membres de la Société Historique.

Visiteurs du site

   visiteurs

   visiteurs en ligne

^ Haut ^

Société Historique et Archéologique d'Arcachon et du Pays de Buch

Maison des Associations - 51 cours Tartas 33120 Arcachon - Tél 05 56 54 99 08

Permanence le mercredi de 14 h 00 à 17 h 00 ou sur rendez-vous


GuppY - http://www.freeguppy.org/    Site créé avec GuppY v4.5.19 © 2004-2005 - Licence Libre CeCILL   GuppY - http://www.freeguppy.org/

Document généré en 7.37 secondes