Texte à méditer :  Ce n'est pas nous qui faisons l'histoire. C'est l'histoire qui nous fait.   Martin Luther King

N'oubliez pas :

Vient de paraître

00 Chrono.jpg

La Société
+ AG 2007 Belin-Beliet
+ AG 2008 Cazaux
+ AG 2009 Arcachon
+ AG 2010 Lanton
+ AG 2011 Andernos-les-Bains
+ AG 2012 Arcachon
+ Activités
+ Association
+ Fédération Historique du Sud-Ouest
+ Sociétés amies
Publications
+ Auteurs
+ Derniers Bulletins
+ Diffusion en librairie
+ Editions de la SHAA
+ Prochain Bulletin
+ SHAA Articles
+ Sommaires Bulletins
AAPM - Musée
Archéologie
Archives
Art et Culture
Biographies
Dictionnaires
Forêt
Gastronomie
Géographie
Histoire
Linguistique
Littérature
Marine
Médecine
Ostréiculture
Patrimoine
Pêche
Recueils-Souvenirs
Sciences
Tourisme
Webmestre - Infos
Ecrire à Administrateur  Webmestre
Ajouter aux favoris  Favoris
Recommander ce site à un ami  Recommander
Version mobile   Version mobile
150e anniversaire d'Arcachon - 041 - Des jeunes filles qui intriguent

Draparc.jpg

150e anniversaire d'Arcachon

Chronique n° 041


Des jeunes filles qui intriguent.

* * *

Le premier hôtelier arcachonnais, François Legallais, a ouvert la porte à une rapide extension du nombre de baigneurs venus dans le quartier testerin d’Eyrac. L'hôtel Tindel, que l’on dit luxueux, surgi au milieu de huttes bâties en gourbet par les pêcheurs, forme un contraste pittoresque avec elles, ce qui plaît beaucoup aux baigneurs. Tindel a pour concurrent, au sud du chemin qui deviendra le boulevard de la Plage, un établissement ouvert par Gaillard, posé sur le haut de la dune Pontac. En 1841, on parle aussi des bains de Jean Bourdain, un établissement de six pièces dont quatre chambres, avec l’indispensable péristyle qui est à l’architecture légère arcachonnaise ce que l’arc-boutant est à la cathédrale gothique. Autour, des baraques en bois, les unes pour les écuries, les autres pour les baigneurs. En 1854, on retrouve cette maison de location, qualifiée parfois d’auberge, sous l’enseigne “Hôtel Grenier” et il peut recevoir vingt-huit baigneurs.

 

En 1841, le 19 août, le "Mémorial bordelais" signale déjà que ces hôtels sont bien tenus, On dîne à cinq heures, on déjeune à dix, on se promène à pied, à cheval, en bateau. A dix heures, tout le monde est couché : il faut se reposer des fatigues de la journée et se préparer à se baigner de bon matin, le lendemain. On peut même réserver auprès du gérant des Bains d’Arcachon, à l’Aiguillon, des promenades... à dos de dromadaires. "Ils sont très bien dressés", écrit le “Mémorial bordelais”, toujours en 1841 et il ajoute : "ils permettent aux personnes qui le désirent d’explorer les immenses forêts de dunes qui servent de barrière à l’océan". Et puis, très vite, viennent, des distractions beaucoup moins familiales.

 

Voici qu’en 1849, l’hôtel Gaillard se trouve flanqué d’un casino qui n’a rien de monumental. Cependant, sa coupole octogonale à toiture pointue, perchée sur un rez de chaussée carré, entouré de l’indispensable galerie à l’arcachonnaise, attire un nombreux public. Pour le “Mémorial bordelais” du 20 juillet 1850, "tout le Bordeaux à la mode inaugure ce casino. Salon de lecture, salles de bal et de rafraîchissement, rien ne manque". Surtout pas un salon de jeux. Et Jacques Ragot de s’amuser devant ce nouveau paradoxe arcachonnais, en citant Thomas Illyricus qui, en route pour Menton, après son sanctifiant séjour à Bernet, avait exigé, à Cahors, "que toutes les cartes à jeux qui se trouvaient dans les maisons ou dans les boutiques, soient apportées à la maison commune et brûlées". Le père spirituel d’Arcachon doit, en cette année 1845, se retourner dans sa tombe.

 

Et cela d’autant plus vivement que, le 15 août 1850, le casino a "naturalisé la polka sur la plage jadis solitaire d’Arcachon". Puis, le même chroniqueur de se demander, devant la foule élégante qui emplit le casino, "quel mobile pousse les jolies baigneuses à abandonner la douceur de la promenade du soir et à braver la chaleur du lieu ?". Sa réponse sauve la morale publique : "elles venaient, ces aimables fugitives, entendre des artistes que les salons affectionnent et porter leur offrande à la chapelle d’Arcachon, lorsque ces artistes ont fait la quête". En liant ainsi doux plaisirs et bonne conscience, on ne s'ennuyait donc pas dans cet Arcachon des années 1840.

A suivre...

Jean Dubroca

Chronique sur Radio Côte d'Argent - 90,4 Mhz

(jeudi 22 mars 2007)

Blasonarc.jpg


Date de création : 10/05/2007 • 08:26
Dernière modification : 20/07/2007 • 22:45
Catégorie : 150e anniversaire d'Arcachon
Page lue 1611 fois


Prévisualiser la page Prévisualiser la page     Imprimer la page Imprimer la page

react.gifRéactions à cet article


Personne n'a encore laissé de commentaire.
Soyez donc le premier !


Les Tests de Buch

[ All of fame ]

01 - le premier
02 - le deuxième
03 - le troisième

Votre agenda

Inscrivez-vous !


Cliquez ici pour rejoindre Histoire-Traditions-Bassin-Arcachon

Météo

Voir la webcam



Marées
Mots gascons

Cercatz dens los noms de

Gasconha.com





Nouvelles d'ailleurs
Qualité de l'air






Indice de la qualité de l'air à Arcachon

Une visite s'impose

Les sites incontournables des amoureux du Bassin et de son histoire :

http://leonc.free.fr

www.arcachon-nostalgie.com

conçus par des membres de la Société Historique.

Visiteurs du site

   visiteurs

   visiteurs en ligne

^ Haut ^

Société Historique et Archéologique d'Arcachon et du Pays de Buch

Maison des Associations - 51 cours Tartas 33120 Arcachon - Tél 05 56 54 99 08

Permanence le mercredi de 14 h 00 à 17 h 00 ou sur rendez-vous


GuppY - http://www.freeguppy.org/    Site créé avec GuppY v4.5.19 © 2004-2005 - Licence Libre CeCILL   GuppY - http://www.freeguppy.org/

Document généré en 7.04 secondes