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Pages d'histoire locale 1915-1920 (Veyrier-Montagnères, maire d'Arcachon)

ARCACHON

Pages d'Histoire locale

1915-1920

par F. Canton


 

18 Juillet 1915.

 

Théâtre de la Nature au stade Mateo-Pctit Matinée artistique organisée au profit des hôpitaux d'Arcachon, par le Co­mité des dames infirmières de l'Hôpital de la Pouponnière, sous la direction de M. Almanz, directeur artistique du théâtre Cowen-Garden, de Londres, et de M. Canton, adminstrateur-gestionnaire de l'hôpital.

Al. Veyrier-Alontagnères met gracieusement à la disposi­tion du Comité le matériel de la ville, en vue de diminuer les frais d'installation de la scène et l'aménagement du théâ­tre.

 

29 Août 1915.

 

En présence du succès obtenu le 18 juillet, une deuxième représentation théâtrale est donnée, le 29 août 1915, au stade Matéo-Petit, en matinée, au profit des hôpitaux.

 

26 Septembre 1915.

 

Cédant aux pressantes sollicitations de M. et Mme Veyrier-Montagnères, le grand pianiste Francis Planté donne un con­cert spirituel, à 15 heures, dans la chapelle de Saint-Elme, au profit des formations sanitaires de la Croix-Rouge d'Ar­cachon.

 

1er Novembre 1915.

 

Sur l'invitation de la Municipalité, la fête des morts est célébrée avec plus de solennité que les années précédentes, en raison des terribles circonstances que la France traverse.

Au cimetière, M. Veyrier-Alontagnères exalte les héros de la guerre inhumés à ce jour à Arcachon (36).

 

6 Janvier 1916.

 

M. Veyrier-Montagnères, assisté de Mme Veyrier-Montagnères, déléguée du Comité girondin de l'Œuvre de l'orpheli­nat des armées, procède à la distribution de jouets aux enfants nécessiteux d'Arcachon, dont le père est tombé au champ d'honneur.

 

6 Février 1916.

 

Un comité présidé par Mme Veyrier-Montagnères offre, au Grand-Théâtre, une belle matinée, au profit des malheureu­ses populations serbes.

 

30 Janvier 1916.

 

Al. Veyrier-Montagnères expose au Conseil municipal que l'autorité militaire étudie le moyen d'instituer à Arcachon un établissement pour tuberculeux et que, dès qu'il a eu connaissance de ce projet, il a protesté énergiquement au nom de la ville.

Le Conseil s'associe a cette protestation.

 

21 Octobre 1916.

 

M. Veyrier-Montagnères préside, au Grand-Théâtre, une conférence de M. Edouard Bertin, avocat à la Cour d'appel de Bordeaux, sur « Les causes profondes de la guerre et l'Emprunt national ».

 

I*r Novembre 1916.

 

Grande cérémonie patriotique au cimetière. Hommage de toute la population aux héros tombés pour la Patrie. Discours de M. Veyrier-Montagnères.

 

16 Décembre 1916.

 

M. Veyrier-Montagnères expose au Conseil municipal que le ravitaillement de la population en farines, charbons, vian­des, fourrages, etc., absorbe tous les instants de la Municipa­lité et qu'il fait, depuis deux ans, des démarches incessantes auprès des autorités civiles et militaires.

Alors qu'un grand nombre de communes n'ont pu être ra­vitaillées, Arcachon n'a jamais manqué de pain.

 

16 Décembre 1916.

 

M. Veyrier-Montagnères constitue un Comité de ravitail­lement qui se réunit tous les samedis, à la mairie, et qui est ainsi composé :

Epicerie : MM. Carreyre et Dordet ; Boulangerie : MM. Sentuc et Robert ; Boucherie : MM. Giraud et Valade ; Charbons : MM. Dupuy et Philippe ; Fourrages : MM. Dorgans et Délias.

Président du Comité : M. Carreyre ; vice-président, M. Sen­tuc ; secrétaire, M. Valade.

 

20 Janvier 1917.

 

M. Veyrier-Montagnères se préoccupe de l'approvisionne­ment d'Arcachon en charbon, en raison des difficultés aux­quelles on se heurte pour se procurer ce combustible.

D'accord avec le Comité de ravitaillement, il limite la consommation du gaz chez les particuliers, l'usine à gaz manquant de charbon.

Le chauffage des écoles communales est assuré pour tout l'hiver, la Municipalité ayant eu la précaution de réunir le stock de charbon nécessaire pour les écoles, les services pu­blics de la ville et les assistés du Bureau de bienfaisance.

 

1er Avril 1917.

 

M. Veyrier-Montagnères achète 20.000 kilogrammes de pommes de terre, qui sont vendues à la population, à raison de 28 centimes le kilogramme, prix de revient.

De nouveaux arrivages suivront.

 

6 Mai 1917.

 

M. et Mme Veyrier-Montagnères ouvrent une souscription pour l'envoi et l'entretien à Arcachon d'enfants des commu­nes reconquises et s'inscrivent pour 1.000 francs.

 

10 Mai 1917.

 

M. Olivier Bascou, préfet de la Gironde, constitue une Commission permanente qui est chargée de lui donner des avis sur toutes les questions de ravitaillement de la popula­tion civile.

M. Veyrier-Montagnères est nommé membre de cette Commission.

 

10 Juin 1917.

 

D'accord avec le Comité local de ravitaillement, M. Vey­rier-Montagnères signale à la population le danger qui la menace et la nécessité de restreindre la consommation jour­nalière de pain.

La farine nécessaire à l'alimentation est de 42 balles par jour.

Depuis huit jours, le Comité de ravitaillement de Bor­deaux n'a pas envoyé une seule balle.

Sans la prévoyance de M. Veyrier-Montagnères, qui avait acheté et payé de ses deniers personnels une certaine quan­tité de farines, Arcachon serait dans la situation d'un grand nombre de communes qui manquent totalement de pain.

 

3 Juillet 1917.

 

Un convoi de 48 enfants, venant des territoires reconquis de l'Aisne, arrive à Arcachon.

Ces enfants sont reçus à la gare par M. et Mme Veyrier-Montagnères et sont conduits au sanatorium de Moulleau où ils vont être l'objet de soins empressés.

 

15 et 19 Août 1917.

 

Vente d'insignes, au profit des Œuvres arcachonnaises de la guerre, organisée par Mme Veyrier-Montagnères, présidente du Comité des dames de la Croix-Rouge d'Arcachon.

 

17 Décembre 1917.

 

Citation à l'ordre de la 18e région, conférée à Mme Veyrier-Montagnères :

« Femme d'un grand cœur qui, à la tête de son hôpital (hôpital auxiliaire n° 16), s'est donnée avec un dévouement inlassable aux soins des contagieux et a prodigué ses soins et sa générosité avec une modestie incomparable. »

Fondatrice, avant la guerre, de la Clinique orthopédique du boulevard de l'Océan, de l'Œuvre d'assistance gratuite aux malades pauvres, d'un dispensaire qui rend à la popu­lation les plus grands services, présidente du Comité des da­mes de la Société de secours aux blessés militaires, Mme Vey­rier-Montagnères s'occupe, avec une sollicitude de tous les instants, de l'Œuvre des militaires tuberculeux réformés.

 

Avril 1918.

 

Nouvelle souscription publique pour l'hospitalisation des enfants des régions reconquises.

M. et Mme Veyrier-Montagnères s'inscrivent de nouveau pour 1.000 francs.

 

Mai 1918.

 

Le Conseil général de la Gironde adopte le projet de réso­lution suivant, auquel s'associe M. Veyrier-Montagnères :

« Le Conseil général de la Gironde, fidèle interprète du sentiment des populations qu'il représente, adresse au gou­vernement (présidé par M. Georges Clemenceau) le témoignage de confiance que justifie son attitude patriotiquement énergique, à l'heure où le pays, dans la période héroïque qu'il traverse, a besoin de grouper tous les Français, à quelque parti qu'ils appartiennent. »

 

Mai 1918.

 

Création, sous le patronage de la municipalité, de la Socié­té coopérative de consommation, 57, cours Lamarque-de-Plaisance.

 

Mai 1918.

 

Une vingtaine d'enfants des régions envahies, envoyés par le Comité de l'Aisne dévastée, arrivent à Arcachon et sont reçus par Mme Veyrier-Montagnères, qui les conduit au sana­torium de Moulleau.

 

18 Mai 1918.

 

En présence du prix exorbitant de la viande de bouche­rie, le Comité local de ravitaillement demande à M. Veyrier-Montagnères de prendre un arrêté taxant la viande.

 

2 Juin 1918.

 

M. Veyrier-Montagnères assiste, au Grand-Théâtre, à la première réunion préparatoire de la Société coopérative de consommation, présidée par M. Canton, promoteur de la création de la Société.

 

6 Juin 1918.

 

M. Veyrier-Montagnères prend un arrêté taxant la viande de boucherie.

 

23 Juin 1918.

 

M. Veyrier-Montagnères continue à se préoccuper de la question d'alimentation qui devient de jour en jour plus dif­ficile à résoudre.

Après de vaines tentatives auprès du Comité de répartition des avoines de la Gironde, M. Veyrier-Montagnères s'adresse directement au ministre du Ravitaillement.

Entre temps, il achète, à Saint-Malo et à Tarbes, 20.000 kilogrammes de pommes de terre, qui sont vendues à la po­pulation au prix de revient.

 

12 Août 1918.

 

M. Veyrier-Montagnères préside, au Grand-Théâtre, une conférence du général Malleterre, sur le sujet suivant : « En quoi consiste la force supérieure des années. »

 

Septembre 1918.

 

M. Veyrier-Montagnères, au Conseil général de la Giron­de, vote une adresse d'admiration à l'armée française et de confiance au gouvernement présidé par M. Clemenceau.

M. Veyrier-Montagnères est nommé secrétaire de la com­mission des finances du Conseil général.

 

22 Septembre 1918.

 

Extrait d'une lettre adressée en réponse à des calomnies, à M. le Préfet de la Gironde, par M. Fabien Carreyre, l'hono­rable président du Comité local de ravitaillement d'Arcachon :

« M. Veyrier-Montagnères a souvent fait de sa bourse de grosses avances pour le paiement de nos achats, sans le moindre intérêt et avec un désintéressement dont nous n'avons qu'à nous louer. »

On se rendra compte de l'importance de la question, lors­qu'on saura que le fonctionnement du Comité local de ravi­taillement a nécessité un mouvement de fonds de 2.712,000 francs.

 

4 Octobre 1918.

 

M. Veyrier-Montagnères, président de la Ligue maritime française à Arcachon, assiste, au Grand-Théâtre, à une con­férence de M. Parsy, délégué de la Ligue, présidée par le vice-amiral Besson, sur « La mer et la victoire ».

 

11 Novembre 1918. L'Armistice avec l'Allemagne.

 

La nouvelle de l'armistice est accueillie à Arcachon, com­me dans toute la France, avec un enthousiasme débordant et une satisfaction qui réjouit tous les cœurs.

Le soir, à la mairie, brillante illumination.

M. Veyrier-Montagnères, entouré des conseillers munici­paux, reçoit les présidents des sociétés patriotiques, mutilés, vétérans, médaillés militaires, mutualistes, officiers de la pla­ce et des formations sanitaires, fonctionnaires, etc.

M. Veyrier-Montagnères prononce une allocution patrio­tique. Après quoi, on sable le Champagne en l'honneur de la victoire.

Une musique militaire américaine donne un concert place Thiers. Une foule immense acclame la Marseillaise et l'hym­ne américain.

 

16 Novembre 1918.

 

Sur la proposition de M. Veyrier-Montagnères, le Conseil municipal vote, à l'unanimité, une motion d'admiration et de reconnaissance à Georges Clemenceau, président du Con­seil des ministres.

 

30 Novembre 1918.

 

A l'occasion de la fête nationale religieuse du Tanksgiving Day, qui rappelle à nos valeureux alliés américains le souve­nir des origines de leur nationalité, M. Veyrier-Montagnères convie à déjeuner, nu Grand-Hôtel de Moulleau, le général commandant le camp américain du Courneau, les colonels des 331e, 332e, 333e d'artillerie, 331e munitions, ainsi que les officiers supérieurs de La Teste, le Courneau, Gujan-Mestras et Le Ferret, les généraux divisionnaires Burnez, ancien membre du Conseil supérieur de la guerre, ancien inspec­teur d'armée ; de Mas Latrie, MM. Pierre Dignac, conseiller général, et docteur Bourdier, conseiller d'arrondissement.

 

3 Décembre 1918.

 

Pour remercier M. Veyrier-Montagnères de son invitation, le général commandant le camp du Courneau et les offi­ciers américains offrent, à l'hôtel Bristol et Jampy, un dîner au maire d'Arcachon.

 

6 Avril 1919.

 

M. Veyrier-Montagnères, soucieux de faire bénéficier la population des avantages concédés aux agglomérations de quelque importance, par le ministre du Ravitaillement, en­treprend, auprès de l'autorité supérieure, des démarches en vue de lui permettre d'instituer une boucherie municipale pour y mettre en vente de la viande frigorifiée.

Ces démarches sont couronnées de succès, et une bou­cherie est ouverte au marché.

 

12 Avril 1919.

 

Pour obtenir l'abaissement du prix de la vie et, encouragé par le succès de la boucherie municipale, M. Veyrier-Monta­gnères réunit, à la mairie, les charcutiers d'Arcachon.

En accord avec ces derniers, des prix sont établis pour les salaisons que fournit le Ravitaillement national.

Ces salaisons sont également en vente à la charcuterie municipale, au marché.

En présence du succès obtenu par la boucherie munici­pale, un deuxième banc est ouvert au marché.

 

16 Mai 1919.

 

M. et Mme Veyrier-Montagnères assistent, au Grand-Théâ­tre, à une conférence de Mme Fontaine, déléguée de la mission Rockefeller, donnée aux élèves des écoles communales et privées et aux élèves de l'Ecole Saint-Elme, sur les précau­tions à prendre pour lutter avantageusement contre la tuber­culose et les maladies contagieuses.

 

13 et 14 Juillet 1919.

 

La fête de la victoire est célébrée avec éclat :

Le 13 au soir, retraite aux flambeaux, puis concert place Thiers, par la musique de l'Entente. (Direction, M. Duvignac.)

Le 14, grande manifestation patriotique au cimetière.

Après ce pieux pèlerinage, la Municipalité se rend au Casi­no de la Plage, où elle offre un vin d'honneur à tous les com­battants.

M. Veyrier-Montagnères préside et prononce un discours patriotique.

 

13 Juillet 1919.

 

Reprenant la tradition d'avant-guerre, M. et Mme Veyrier-Montagnères reçoivent à déjeuner, à « Risque-Tout », le Con­seil municipal, les chefs des services municipaux et les pré­sidents de Sociétés locales.

 

15 et 17 Août 1919.

 

Le Comité des dames de la Croix-Rouge (présidente, Mme Veyrier-Montagnères), la Section cantonale des veuves et orphelins de la guerre et la Ligue anti-tuberculeuse font vendre sur la voie publique des insignes représentant les armes d'Arcachon, au profit des Œuvres locales.

 

Août 1919.

 

La Municipalité ouvre une souscription dans le but d'éle­ver un monument aux soldats arcachonnais morts au champ d'honneur.

La ville vote une subvention de 20.000 francs. M. et Mme Veyrier-Montagnères s'inscrivent pour 20.000 francs.

 

13 Septembre 1919.

 

Sur l'initiative de Mme Veyrier-Montagnères, une grande soirée de gala est donnée au Casino de la Plage, au profit des postes de secours des régions dévastées de Tergnier et de Roucy (Aisne).

 

12 Octobre 1919.

 

M. Veyrier-Montagnères préside, à l'hôtel de la Côte-d'Argent, un banquet offert par les membres du bureau des so­ciétés scolaires, et le personnel enseignant, à M. Yon, direc­teur de l'école Victor-Duruy, pour fêter sa nomination au grade de chevalier de la Légion d'honneur.

M. Veyrier-Montagnères prononce un discours.

 

Elections municipales du 30 Novembre 1919.

 

La liste de M. Veyrier-Montagnères compte 26 élus sur 27 candidats, et M. Veyrier-Montagnères obtient 1.039 voix sur 1.665 votants.

 

7 Décembre 1919.

 

M. Veyrier-Montagnères est élu maire par 24 voix sur 26 votants.

 

Election au Conseil général du 14 Décembre 1919.

 

M. Veyrier-Montagnères est élu conseiller général par 1.192 voix sur 1.322 votants.

 

Election au Conseil d'arrondissement du 14 décembre 1919.

 

M. le docteur Bourdier est élu conseiller d'arrondissement par 1.257 voix sur 1.322 votants.

 

26 décembre 1919.

 

Mme Veyrier-Montagnères offre, au Grand-Théâtre, un ar­bre de Noël aux orphelins de guerre.

 

5 Janvier 1920.

 

M. Veyrier-Montagnères est élu secrétaire du Conseil géné­ral de la Gironde et secrétaire de la Commission des finan­ces de cette assemblée.

 

18 Janvier 1920.

 

M. Veyrier-Montagnères est promu officier de la Légion d'honneur.

 

1er Février 1920.

 

M. Veyrier-Montagnères préside, à l'hôtel de la Côte-d'Ar­gent, un banquet offert par la société de gymnastique « Les Enfants d'Arcachon », à ses élèves revenus du front et au professeur de la Société, M. Majoufre, nommé chevalier de la Légion d'honneur, décoré de la médaille militaire et de la croix de guerre.

M. Veyrier-Montagnères prononce un discours.

 

Février 1920.

 

A l'instigation de Mme Veyrier-Montagnères, création de la Fédération arcachonnaise des œuvres d'hygiène, de pré­voyance et de solidarité sociale, dont le siège est au Dispen­saire d'hygiène sociale, créé par Mme Veyrier-Montagnères. (Président de la Fédération, M. le docteur André Hameau ; présidente d'honneur, Mme Veyrier-Montagnères.)

 

Février 1920.

 

La grève des cheminots ayant entraîné la suppression des trains, M. Veyrier-Montagnères met a la disposition des com­merçants les camions automobiles de la ville, pour le trans­port des légumes, des farines, de la viande frigorifiée et au­tres denrées.

La Municipalité assure le départ et l'arrivée des courriers postaux.

 

25 Avril 1920.

 

Fête d'inauguration du dispensaire d'hygiène sociale (fon­datrice, Mme Veyrier-Montagnères), sous la présidence de M. Arnault, préfet de la Gironde.

 

20 Mai 1920.

 

M. et Mme Veyrier-Montagnères reçoivent à déjeuner M. Arnault, préfet de la Gironde, et les membres du Conseil de révision.

 

20 Août 1920.

 

Avec le concours du journal Le Journal et sous le patro­nage de l'Union des fédérations des Syndicats d'initiative et du Touring-Club de France, M. Veyrier-Montagnères orga­nise un concours de beauté qui a lieu au Casino de la Plage.

Le soir, banquet présidé par M. Veyrier-Montagnères, offert aux lauréates et au jury du concours ; soirée de gala ; grand bal ; fête vénitienne sur le Bassin.

Discours de M. Veyrier-Montagnères, à la distribution des récompenses.

 

23 Août 1920.

 

Matinée dansante et concert offerts aux lauréates du concours de beauté, par la direction du Casino de la Plage.

Lunch et cadeaux offerts aux lauréates par le Syndicat d'initiative (président M. Daniel Valleau).

 

26 Août 1920.

 

La canonnière Du Couédic, venant de Lorient, mouille en rade d'Arcachon, ainsi que le sous-marin Bellone.

M. Veyrier-Montagnères se rend à bord de ces bateaux pour inviter les officiers aux fêtes organisées du 28 au 30 août.

Le 29 août, à 17 heures, plongée du sous-marin Bellone, commandé par le lieutenant de vaisseau Darrouzet.

 

19 Septembre 1920.

 

Grande fête hippique organisée par le Syndicat d'initiative, avec le concours d'officiers du 18e Corps d'armée, de la musi­que du 144e régiment d'infanterie et de la fanfare du 15e régi­ment de dragons.

Cette fête est présidée par M. Veyrier-Montagnères et par M. le général de Pouydagrin, commandant la 18e région.

 

23 Septembre 1920.

 

M. Veyrier-Montagnères reçoit, du maire de Lacroix-sur-Mcuse, une lettre de remerciements pour la ville d'Arcachon, qui, à la suite d'une conférence de M. l'abbé Dubois, curé de Troyon, a bien voulu adopter cette commune pour l'aider à relever ses ruines.

 

Octobre 1920.

 

Le Comité cantonal des pupilles de la nation adresse ses félicitations et remerciements à Mme Veyrier-Montagnères, dont les actives démarches, à Bordeaux, en faveur des pupil­les de la nation, ne se comptent plus.

A ce jour, 133 veuves et mutilés d'Arcachon ont fait adop­ter 207 enfants.

 

11 Novembre 1920.

 

Fête du cinquantenaire de la République et de l'anniver­saire de l'armistice, organisée par M. Veyrier-Montagnères, avec le concours des anciens combattants, les Poilus arcachonnais.

Discours de M. Veyrier-Montagnères, en présence de tou­tes les sociétés réunies, dans la salle du Conseil municipal. Cérémonie religieuse à Notre-Dame et vin d'honneur.

 

13 Novembre 1920.

 

Le Conseil municipal, sur la proposition de M. Veyrier-Montagnères, décide de créer, dans les écoles communales, des cours de musique, qui seront professés par M. Guérin, ancien chef de musique militaire,

La Municipalité étudie le moyen d'agrandir le stade Mateo-Petit.

 

Novembre 1920.

 

Sur la proposition de Mme Veyrier-Montagnères, la Fédéra­tion arcachonnaise des œuvres d'hygiène, de prévoyance et de solidarité sociale prend l'initiative d'organiser, au Grand-Théâtre, des conférences destinées à vulgariser auprès des enfants des écoles, quelques notions générales d'hygiène.

 

26 Décembre 1920.

 

Le Conseil municipal approuve le traité intervenu avec le Crédit foncier, en vue d'un emprunt de 4 millions 22.486 francs, pour payer les dettes de guerre et assurer l'exécution de grands travaux communaux.

Cet emprunt est contracté au taux de 6 fr. 80 p. 100.

- En raison de la violation constante du cahier des charges par la Compagnie des tramways, le Conseil charge M. Vey­rier-Montagnères de demander au Conseil général la mise en régie immédiate du service et de poursuivre la déchéance de la Compagnie.

M. Veyrier-Montagnères intervient immédiatement auprès de M. le Préfet de la Gironde.

 

31 Décembre 1920.

 

Le Comité cantonal des pupilles de la nation et les sociétés des combattants, des mutilés et des médaillés militaires, offrent au Grand-Théâtre, un arbre de Noël aux orphelins de guerre et aux enfants des mutilés, sous le patronage de la Fédération arcachonnaise des Œuvres d'hygiènes, de pré­voyance et de solidarité sociale.

Mme Veyrier-Montagnères, présidente d'honneur de la Fé­dération et présidente du Comité cantonal des pupilles de la nation, avait présidé à l'organisation de cette fête.