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Mios - Documents

 

Documents d’archives publiés dans le Bulletin

de la Société Historique et Archéologique concernant

 

MIOS

 

Abréviations utilisées :

A.D.G. : Archives Départementales de la Gironde

A.H.G. : Archives Historiques de la Gironde

A.M.B. : Archives Municipales de Bordeaux

B.M.B. : Bibliothèque Municipale de Bordeaux

B.M.A. : Bibliothèque Municipale d'Arcachon

Dans les documents reproduits, le style et l'orthographe d'origine ont été respectés; seule une ponctuation nouvelle a été apportée pour rendre le texte plus lisible.

 

Bulletin n° 29 – 1790

 

LES PREMIERS PAS DE LA MUNICIPALITE DE MIOS

 

1 - Jérôme Lafon, sabotier, et Jérôme Lafon, dit Careau, ont été condamnés à la mande de trente sols chacun pour avoir été dénoncés par la patrouille qui était en exercice le quatre courant, étant chez Courbin, cabaretier au bourg de Mios et nous les avons condamnés pour avoir été surpris par la patrouille après l'heure indue chez le dit Courbin et pour avoir insulté la patrouille.

A Mios le 12 juillet 1790

- Nicolas, maire, Camin - Garnung - Hazera, officiers municipaux.

 

2 - Aujourd'hui dix huitième juillet mil sept cent quatre vingt dix, sur la plainte portée par Marie Lalande, épouse de Jean Lalande, dit Maître, au sujet de l'hotorité qu'a pris le nommé Guillaume Saboua de frapper un enfant de la plaignante sous prétexte qu'il lui avait fait du domage dans son bien, avec son bétail.

Et en outre le dit Saboua s'est permis de se servir de propos indécens et ingérieux envers la dite Lalande, sur tout quoy avons condamné le dit Saboua à l'amande de trois livres dont la moitié au profit de la commune et l'autre moitié au profit de la plaignante et nous lui déclarons qu'il satiffera à la dite amande dans huitaine faute de quoy il y sera contraint par la voie de la prison.

Délibéré au Conseil Municipal le dit jour, mois et an que dessus.

-Nicolas, maire - Camin - Garnung - Hazera, officiers municipaux.

 

3 - Aujourd'hui sizième septembre 1790, nous maire et officiers municipaux de la paroisse de Mios, étant assemblé dans la chambre du Conseil de la Maison Commune, le nommé Guillaume Berdot, capitaine de la compagnie de Lacanau, nous a porté plainte contre le nommé Jérôme Hazera et a dit que le dit Hazera, ou sa famille aurait donné à boire et à joué dans sa maison à des heures indues au nommé Dupin, dit La Palu, et autres particuliers, et après avoir ouï, le nommé Hazera, cabaretier, a répondu qu'il avait eu tord de contrevenir aux décrets de l'Assemblée Nationale, mais que tout homme était susceptible de quelque manquement. Sur cela il nous a déclaré, sans exiger aucune preuve, de lui faire telle punition que le Conseil Municipal trouvera convenable.

Ce considéré nous avons condamné le dit Hazera à une amande de dix livres envers la commune du dit lieu, avec promesse de ne plus récidiver à l'avenir.

A Mios, le dit jour, mois et an que dessus

- Nicolas, maire - Camin - Garnung, officiers municipaux.


(A D G.4.L.164 - Premier Registre de la Municipalit
é)

 

N.D.L.R : Le prénom Jérôme était assez fréquent. Il s'écrivait en gascon : Jirome ou Giraume. Le fils et la fille issus d'un Jérôme étaient un «Jiraumat» et une «Jiraumade» (Dictionnaire de Simin Palay).

 

Bulletin n° 18 – février 1793

 

Nicolas, maire de Mios, rend compte aux administrateurs du département de sa démarche auprès d'un militaire en absence illégale pour lui faire rejoindre son corps.

 

A Mios, le 27 février 1793, l'an 2 de la République Française.

Citoyens

Voulant me conformer à l'Arrêté du Directoire du Département de la Gi­ronde, en datte du quatre de ce mois que nous reçûmes dimanche dernier, je me suis transporté ches le nommé Paul Camin, dit Techoyres, habitant de cette parois­se où le nommé Boy fait son domicilie. Je l'ay invité par différentes fois à rejoin­dre ses drapeaux qu'il a si lâchement quité. Il m'a répondu qu'il les rejoindrait sitôt qu'il serait guéri, qu'il lui ferait plézir de partir.

Je lui ay répliqué qu'atendu qu'il avait la force de suivre un troupeau de chèvres, qu'il pouvait en avoir assés pour se rendre à Bordeaux, dotant mieux qu'il ne c'est pleint que d'avoir une fièvre cotidienne intermittente qui parait ne pas lui faire beaucoup de mal. D'ailleurs je lui ay dit qu'il trouverait plusieurs bouviers de cette paroisse qui le feraient porter sur leurs charrois jusques à Bor­deaux et que c'il était malade qu'il y serait soigné aux dépans de la Nation.

Cependant il a toujours persisté à ne vouloir partir pour rejoindre ses dra­peaux qu'il ne soit guéri à moins qu'on l'aille cherché.

Pour moy je ne vous dissimulle poin que je panse qu'il n'a pas bone volonté à joindre son bataillon. Sous peu je vous doneré avis s'il y aurait quelqu'autre déserteur dans cette municipallité et cy le dit Boy se cerait aporté lors de sa dé­sertion son uniforme et ses armes. En attendant vous pouvez faire part au Dépar­tement du résultat de mes démarches.

Les précédans officiers municipaux nous ont dit qu'il fallait vous envoyé le verbal de nomination de la nouvelle municipalité et ne sachant positivement quel est l'individu d'entre vous, citoyens, qui doit se charger de cette piesse, je prans la liberté de vous l'adresser, osant espérer que vous le ferois tenir à sa vrée destination. En attendant ce plaizir, je sellui d'être très respectueusement,

Citoyens Votre très humble et très obéissant serviteur

Nicolas maire

(A.D.G. : 4L 164)

 

Nicolas, maire de Mios, exerçait la profession de chirurgien. On l'espère plus doué en chirurgie qu'en orthographe. Ce compte rendu, il est vrai, a pu être rédigé par un secrétaire.

 


Date de création : 27/10/2006 • 17:33
Dernière modification : 05/03/2008 • 10:46
Catégorie : Mios
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