CHANSON DES ENFANTS DU PAYS DE BUCH Gilbert SORE Sur l’air de « L’Hymne à la Joie » - 4ème Mouvement de la 9ème Symphonie de Beethoven Mes yeux ouverts sur la marge De la mer, de la forêt, Mes poumons au vent du large Cadencent le mascaret ; [Leur rythme emprunte la force Double du flux, du reflux Et fait lever dans mon torse L’élan des pins résolus.] (bis) O rumeur de la cigale, Tic-tac ardent du pivert, Ile aux Oiseaux à l’étale Perle au coquillage ouvert, [Salut, bergers des échasses, Cabanes des résiniers, Ronde libre des pinasses, Chariots des muletiers !] (bis) Lorsque le couchant s’embrase, Je brûle d’un juste accord Et contemple avec extase Les passes aux ailes d’or ; [Le Sabloney étincelle Avec le genêt, l’ajonc ; Mon cœur un grappin te scelle A la rade d’Arcachon.] (bis) Mon vieux pays, ma fortune, Quel subtil enlacement En moi monte de la dune, Mesure de mon serment ? [Dans la forêt sur la plage, Tout chante mon unité, Compose mon paysage, Mon reflet, ma vérité.] (bis)
Recueilli sur le Journal d’Arcachon N° 1158 du 2 avril 1966
Date de création : 05/04/2006 • 18:02
Dernière modification : 18/12/2008 • 13:18
Catégorie : Chansons
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