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Le prochain congrès de
Le thème retenu est :
« Maisons de campagne, maisons de la campagne en Aquitaine de l’Antiquité à nos jours »
L'Aquitaine est une région que l'on peut qualifier de rurale dans sa globalité car son taux d'urbanisation est moins élevé que celui de beaucoup de régions du quart nord-est du pays. Même si quelques grandes villes polarisent les services au niveau régional (Bordeaux, Bayonne, mais aussi Pau, Dax, Mont-de-Marsan, Agen ou Périgueux), la ruralité est une caractéristique du sud-ouest atlantique. Or si, à de multiples reprises, nos congrès se sont intéressés à la ruralité (les produits du terroir en 2009 à Agen, la modernisation du monde rural en 1998 à Pont-du-Casse), le thème de l’habitat n’a pas été traité en tant que tel. A une époque où la redécouverte du patrimoine bâti est à l’ordre du jour, il nous a paru opportun de l’aborder, en tirant profit de l’enracinement local de nos sociétés fédérées.
Ce thème se présente sous une double dénomination : « maison de campagne » pour désigner un habitat rural dont disposent les citadins, ce que nous appelons aujourd'hui résidence secondaire mais aussi « maison de la campagne » pour l’habitat paysan à proprement parler. Ce thème permet donc de conjuguer le rural en lui-même comme dans sa rencontre avec le monde urbain dans le cadre de la double résidence.
Ce thème peut être étudié sous différents axes. Celui du bâti, de la construction, des matériaux, des agencements des pièces, du mobilier, de tout ce que l'on appelle la « culture matérielle », mais l'on peut s'intéresser également au processus d'appropriation par les citadins, au mode de vie à la campagne, au mitage de l'espace rural, à l’influence des citadins dans la modernisation du bâti. Des villae de l'Antiquité aux résidences secondaires de l'époque contemporaine en passant par les bourdieux, les manoirs car l’habitat castral n’est pas exclu bien au contraire, les chartreuses du XVIIIe siècle, le champ d'investigation est vaste, que ce soit dans les zones périurbaines, dans le rural profond, en zone montagneuse comme sur le littoral.
On sera particulièrement sensible à l’effort de recensement, de protection et de mise en valeur de ce patrimoine à l’époque contemporaine. Songeons à l’action de repérage, de description de l’Inventaire, à laprotection, à la restauration et à la mise en valeur de sites typiques (écomusée de Marquèze, cabanes du Breuil pour ne citer que deux exemples parmi les plus connus dans notre région), à l’action des nombreuses associations de sauvegarde (Fondation du Patrimoine, Maisons paysannes, Vieilles maisons françaises).
Vous pouvez me soumettre vos propositions de communication directement ou à
Très cordialement.
Laurent COSTE
Secrétaire général de la FHSO