Histoire en Buch

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Ancien cimetière (Gujan-Mestras)

LE PATRIMOINE FUNÉRAIRE DE GUJAN-MESTRAS

 

LE CIMETIÈRE DE L’ÉGLISE

 

Journées Européennes du Patrimoine 2009

 

Le patrimoine funéraire, tout en suscitant un intérêt incontestable – notamment auprès des généalogistes, est, pour de multiples raisons, particulièrement menacé. L’exploration archéologique et l’étude des nécropoles les plus anciennes se heurtent, on le sait, aux problèmes posés par leur emprise foncière, souvent relativement étendue, ce qui est source de conflits avec les aménageurs.

 

En Pays de Buch, les remarquables résultats des fouilles conduites à La Teste-de-Buch, sous la direction de Philippe Jacques, autour de l’église Saint-Vincent, sur le site du plus ancien cimetière testerin connu, doivent interpeller les autorités locales.

 

Pour les périodes plus récentes, les exemples ne manquent pas de lieux d’inhumations « nettoyés » ou devenus inaccessibles sans qu’il ait été procédé aux recherches historiques et anthropologiques.

 

Quant aux cimetières encore en usage, ils ne sont pas davantage à l’abri d’évolutions destructrices ; ainsi à Arcachon et à La Teste-de- Buch par exemple. Dans les cimetières urbains en effet, la reprise des concessions abandonnées (ou considérées comme telles) et la restructuration de certains quartiers – dont certains remontaient parfois au début du XIXè siècle, ont fait disparaître un grand nombre de monuments funéraires. Même les cimetières ruraux ne sont pas à l’abri de ces rénovations.

 

Un premier constat qui peut être fait par tous, a mis en éveil les spécialistes. Beaucoup de sépultures étaient – et sont encore – signalées par des croix exécutées en fonte de fer qui se révèlent, lorsqu’on prend soin de les examiner, à la fois d’une grande variété et riches de signification. En raison de leur caractère sériel et de la condition souvent obscure de ceux dont elles marquent le lieu d’inhumation, ces croix ne bénéficient d’aucune protection, ni comme oeuvres d’art, ni comme « souvenirs historiques ». Elles sont donc doublement menacées : par les procédures administratives et par la corrosion.

 

La section d’archéologie et d’histoire de l’art des civilisations médiévales et modernes du Comité des Travaux Historiques et Scientifiques (C.T.H.S.) a proposé aux chercheurs, dès 2005, et tout particulièrement aux membres des sociétés savantes, de participer à une enquête sur les monuments funéraires.

 

La Société Historique et Archéologique d’Arcachon et du Pays de Buch avait annoncé, lors des Journées du Patrimoine de septembre 2005, son intention de s’associer à cette enquête et avait porté son choix sur le cimetière de l’église Saint-Maurice de Gujan-Mestras, à la fois pour sa localisation (et donc son ancienneté) et son caractère « rural ».

 

L’église Saint-Maurice et le presbytère ont attiré à plusieurs reprises les érudits locaux. En tout dernier lieu, Jacques Ragot avec son Histoire de la paroisse de Gujan et Jean Dazens dans Gujan-Mestras raconté par ses rues et ses lieux-dits ont livré des pans de l’histoire de ces deux édifices religieux...

 

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Une étude réalisée par Michel Boyé, Aimé Nouailhas et Jacques Plantey