Texte à méditer :  Il faut éclairer l'histoire par les lois et les lois par l'histoire.   Montesquieu

N'oubliez pas :

Vient de paraître

00 Chrono.jpg

La Société
+ AG 2007 Belin-Beliet
+ AG 2008 Cazaux
+ AG 2009 Arcachon
+ AG 2010 Lanton
+ AG 2011 Andernos-les-Bains
+ AG 2012 Arcachon
+ Activités
+ Association
+ Fédération Historique du Sud-Ouest
+ Sociétés amies
Publications
+ Auteurs
+ Derniers Bulletins
+ Diffusion en librairie
+ Editions de la SHAA
+ Prochain Bulletin
+ SHAA Articles
+ Sommaires Bulletins
AAPM - Musée
Archéologie
Archives
Art et Culture
Biographies
Dictionnaires
Forêt
Gastronomie
Géographie
Histoire
Linguistique
Littérature
Marine
Médecine
Ostréiculture
Patrimoine
Pêche
Recueils-Souvenirs
Sciences
Tourisme
Webmestre - Infos
Ecrire à Administrateur  Webmestre
Ajouter aux favoris  Favoris
Recommander ce site à un ami  Recommander
Version mobile   Version mobile
Croquis du Bassin - 01 - A la recherche de Claude Bouscau

Bandeau4.jpg

A la recherche de Claude Bouscau.

 

Aujourd’hui, ce croquis porte sur des pierres... Quand on marche nez au vent dans Arcachon, on tombe, forcément, sur une statue créée par Claude Bouscau. Claude Bouscau, un Arcachonnais dont le talent fut découvert au hasard d’un concours de château de sable. Un peu comme s’il avait pris ses racines dans le sol changeant du Bassin. Mais c'est dans la rude pierre qu’il tailla ce bas relief “Jésus dépouillé de ses vêtements” qui lui valut, en 1935, le premier Grand prix de Rome de sculpture. Dès lors, d’Italie en Grèce, il rapporte les silhouettes désormais vivantes pour l’éternité de “Femmes revenant du puits” ou “Portant des fagots”. Il devient alors un de ceux qui connaît le secret pour transformer la roche inerte en êtres mouvants. Comme les alchimistes transformaient le plomb en or ... D’ailleurs, Claude Bouscau grava souvent des médailles précieuses pour la Monnaie de Paris.

 

Et puis, le temps passant, le mouvement coule vers l'épure, la forme s'épanouit vers l’essentiel de l’élan vital mais garde toujours cette rigueur classique qui l’équilibre, qui transcrit la vérité des êtres, souvent avec sensualité.

 

Il faut donc partir à travers Arcachon, à la recherche de Claude Bouscau. Au parc Mauresque, impossible de ne pas admirer Héraclès, - trois mètres de haut- terrassant ce lion qui ravageait une vallée paisible et devenu un monument symbole de la Résistance arcachonnaise. Une image aussi de la force que Bouscau savait insuffler dans ses œuvres. Mais, par contraste, tout à côté, dans un bassin où elle charme même les poissons rouges, se dévoile la douce et naïve impudeur de “Maria la Baigneuse”.

 

Et si l’on a pris l'ascenseur, on aura vu la danse insouciante d’une sirène jouant avec un dauphin dans les eaux d’une fontaine bleue. Cela, loin du regard fauve d'un truculent faune en céramique, haut perché, fort occupé à poursuivre des nymphes accortes.

 

Au carré militaire du cimetière d’Arcachon, un haut relief intitulé “Le héros mourant plantant son épée en terre”, montre de rudes lignes rectilignes bien équilibrées par la circonférence d’un bouclier. Au retour, si les portes sont ouvertes, on peut se glisser dans la cour du lycée Grand-Air où l’on verra de fins bas-reliefs dont les lignes joyeuses dansent comme des rubans un jour de fête scolaire ...

 

Après quoi, on peut gagner le port de plaisance. L’imposant monument aux Péris en mer, affronte les vents d’ouest et, malgré ses grandes dimensions, il se révèle particulièrement subtil car son personnage central change de forme au pas du visiteur. Le mouvement dans le mouvement, en quelque sorte. Au retour, sur le fronton arrondi de l’école maternelle Victor-Duruy, on se régale d’un délicieux médaillon. Des silhouettes encapuchonnées s’en vont joyeuses sur le chemin de l’école, malgré la pluie. C’est “Le bon, le moyen ou le passable” dont parle Maurice Fombeure et qui marchent avec confiance vers leur destin.

 

Il faut finir la promenade par la place qui, en centre-ville, porte le nom de Claude Bouscau. Là, pas loin de l’endroit où il naquit, on méditera sur l'une de ses œuvres posthumes “La Perle de la Côte d’argent”. Bien sûr, que cette perle, c’est Arcachon que Bouscau quitta pour toujours le 5 avril 1985 ... 

 

Jean DUBROCA

"Croquis du Bassin"

Sur Radio Côte d'Argent – 90.4 MHz

 

Bandeau6.jpg


Date de création : 22/09/2008 • 11:52
Dernière modification : 28/09/2008 • 12:28
Catégorie : Croquis du Bassin
Page lue 1144 fois


Prévisualiser la page Prévisualiser la page     Imprimer la page Imprimer la page

react.gifRéactions à cet article


Personne n'a encore laissé de commentaire.
Soyez donc le premier !


Les Tests de Buch

[ All of fame ]

01 - le premier
02 - le deuxième
03 - le troisième

Votre agenda

Inscrivez-vous !


Cliquez ici pour rejoindre Histoire-Traditions-Bassin-Arcachon

Météo

Voir la webcam



Marées
Mots gascons

Cercatz dens los noms de

Gasconha.com





Nouvelles d'ailleurs
Qualité de l'air






Indice de la qualité de l'air à Arcachon

Une visite s'impose

Les sites incontournables des amoureux du Bassin et de son histoire :

http://leonc.free.fr

www.arcachon-nostalgie.com

conçus par des membres de la Société Historique.

Visiteurs du site

   visiteurs

   visiteurs en ligne

^ Haut ^

Société Historique et Archéologique d'Arcachon et du Pays de Buch

Maison des Associations - 51 cours Tartas 33120 Arcachon - Tél 05 56 54 99 08

Permanence le mercredi de 14 h 00 à 17 h 00 ou sur rendez-vous


GuppY - http://www.freeguppy.org/    Site créé avec GuppY v4.5.19 © 2004-2005 - Licence Libre CeCILL   GuppY - http://www.freeguppy.org/

Document généré en 5.94 secondes